Amadeus Vs Gambara "La création musicale vue et lue"

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       la musique est un art, elle se distingue des autres arts, dont l'oeuvre se déploie et subsiste dans l'espace uniquement. Au sens strict, elle n'existe, en effet, que pendant la durée de son exécution . De ce fait, la perception de la musique dépend de la mémoire qui unifie en une forme perceptible la succession des sons et des notes leur donnant une structure seulement mentale. La musique a le pouvoir immense de provoquer chez l'auditeur des sentiments, d'évoquer des images et même  de le transporter et le faire voyager à travers diverses dimensions.

     Une oeuvre musicale est un projet de composition,la composition  désigne  l'étape ou le compositeur conçoit l'oeuvre musicale de manière à ce qu'elle corresponde à l'expression sonore de sa pensée

    le film "Amadeus" de Milos Forman et la nouvelle "Gambara" de Honoré De Balzac présentent les  meilleurs illustrations du travail du compositeur, le premier parle d'un  des compositeurs le plus

emblématique de l'histoire de la musique  nommé "Wolfgang Amadeus Mozart" le seconde parle d'un musicien "Gambara" dont les compositions sont tantôt harmonieuses tantôt catastrophiquement cacophoniques

    "Amadeus" et "Gambara" se ressemblent sur plusieurs plans, ils traitent le même sujet qui est la création musicale, parlent tous deux de l'opéra sans oublier le genie, la vie et la destinée de chacun des deux artistes qui ont eux même un certain degré de ressemblance, une vie misérable, sombrants dans l'alcool, des femmes qui croient en leurs talent, qui les encouragent sans rien demander en échange. Le génie créateur de Mozart et de Gambara réside dans le fait que le premier étonne par son don divin, sa capacité à improviser et à déchiffrer les partitions, de les dicter avec seul moyen sa pensée. Il perçoit préalablement son oeuvre dans son imaginaire avant qu'elle ne soit crée et que le second  joue admirablement  ses propre morceaux "affreux" et  qui deviennent célestes quand il est ivre dans cet état même son  discours devient sensé. pour les deux la musique n'a pas de frontieres, elle est universelle qu'elle soit italienne ou allmande.

   Le récit de la nouvelle consacre de longs développements à la théorie musicale tandis que dans  le film tout n'est que prétexte à faire découvrir l'oeuvre de mozart qui nous comble tout au longs de la projection et à mettre en lumière son génie à l'état pur, ce qui prouve le travail fabuleux qu'ont effectué l'auteur et le réalisateur soit au niveau des téchniques soit au niveau des procédés littéraires utilisés.